Glaris renouvelle ses transports publics

En révisant totalement sa loi sur les transports publics, le canton de Glaris pose les bases d'une mobilité moderne, durable et favorable à l'économie. Des compétences claires, une ouverture technologique et un financement intégral renforcent le site à long terme.
Avec la révision totale de la loi sur les transports publics (öVG), le canton de Glaris pose un jalon stratégique. La nouvelle loi redéfinit en profondeur l’organisation, la planification et le financement des transports publics. L’objectif est de mettre en place une infrastructure de mobilité claire, axée sur la demande et couvrant l’ensemble du territoire, ce qui est essentiel pour le développement économique et l’attractivité du canton de Glaris.
L’ancienne loi, qui date de 1996, n’était plus adaptée à la situation actuelle. La modification des directives fédérales, les nouvelles règles d’indemnisation du transport régional de voyageurs et les évolutions technologiques nécessitaient une révision en profondeur. Le Conseil d’Etat a donc fait appel très tôt à la Commission des transports publics, dont les recommandations ont été largement mises en œuvre.
Des compétences claires, des perspectives claires
L’un des principaux objectifs de la révision est de clarifier la répartition des compétences, souvent peu claire. Désormais, tous les dossiers relatifs aux transports publics sont clairement attribués à une autorité compétente. Le Landrat disposera à l’avenir de compétences étendues en matière de planification et de pilotage via un nouveau concept de transports publics qui servira de document stratégique directeur. Le Conseil d’État peut quant à lui décider d’adaptations dans le cadre de ses compétences financières. La commission des transports publics reste un organe consultatif.
La commande concrète d’offres de transport incombera à l’avenir au département compétent, qui devra se conformer au concept de transports publics adopté. La réorganisation crée de l’efficacité, de la transparence et une structure de gouvernance moderne.
Décharge pour les communes et investissement dans la mobilité
Un changement de système fondamental concerne le financement. Le canton prend désormais en charge tous les coûts des transports publics qui ne sont pas supportés par la Confédération. Il n’y a donc plus de cofinancement par les communes, y compris pour le trafic local et d’excursion. Cela signifie un allègement annuel des caisses des communes.
Parallèlement, un principe important de la politique des transports et de l’habitat est ancré dans la loi. Toutes les localités du canton doivent rester desservies par les transports publics. En outre, le principe d’une cadence à la demi-heure est retenu, avec la possibilité de définir des exceptions dans le concept de transports publics en fonction de la situation.
Repenser les transports – les chances pour l’avenir
La nouvelle loi tient compte de l’évolution des besoins en matière de mobilité. Les nouvelles technologies, les changements de comportement en matière de loisirs et de travail ainsi que la demande modifient fondamentalement les comportements en matière de mobilité. Même si de telles offres ne sont pas encore considérées comme des transports publics d’un point de vue juridique, la nouvelle loi sur les transports publics prévoit un espace pour des développements innovants et leur possible intégration dans les stratégies futures.
La volonté d’aménagement est particulièrement manifeste en ce qui concerne la desserte de Braunwald. Braunwald doit continuer à être accessible par funiculaire. Certes, il ne s’agit pas encore d’une approbation de projet, mais la direction est prise – un signe fort également pour le tourisme.
La loi entrera en vigueur le 1er janvier 2026. Glaris ouvre ainsi un nouveau chapitre de sa politique de mobilité. Clairement structuré, financé de manière durable et prêt à répondre aux exigences du futur.