Zurich est le bastion des locataires de longue durée

Zürich , décembre 2023

La réglementation protège les loyers existants contre les augmentations. Cela a pour conséquence que les logements sont moins souvent changés. A Zurich, la durée moyenne d'occupation est d'au moins dix ans. C'est ce que montrent les enquêtes de la Banque cantonale de Zurich.

Les réglementations du marché du logement locatif protègent les locataires contre les hausses de loyer. Face à la hausse de près de 25% des loyers proposés, les loyers existants sont restés relativement inchangés depuis 2008, explique la Banque cantonale de Zurich(ZKB) dans un communiqué. Selon les enquêtes de la ZHK, la ville de Zurich est un bastion des locataires de longue durée. En moyenne, les locataires y vivent dans leur logement depuis dix ans, et 15% d’entre eux y restent même 20 ans.

« Les régulations strictes des loyers facilitent la situation pour les locataires en place, mais elles créent aussi de mauvaises incitations financières », explique Ursina Kubli, responsable de la recherche immobilière à la ZKB. « Les locataires restent dans leur logement alors qu’il est trop petit, trop grand ou qu’il ne convient plus pour d’autres raisons » Comme solution, Kubli propose de meilleures conditions-cadres pour la construction de logements : « Une offre croissante freinerait la hausse des loyers proposés et donc aussi la poursuite de la divergence entre les loyers proposés et les loyers existants ». Pour cette année, les spécialistes de la ZKB s’attendent à une croissance des loyers proposés de 3,5 % au niveau national.

En ce qui concerne les prix des logements en propriété, les spécialistes de la ZKB s’attendent à une légère détente. Au niveau national, la croissance des prix devrait encore être de 1 % cette année et de 0,5 % l’année prochaine. Dans le canton de Zurich, on prévoit une croissance de 2 pour cent cette année et de 1 pour cent l’année prochaine. « Les prix excessifs, comme nous l’avons vu en période de pandémie, ne sont plus payés actuellement », explique Kubli. « Le rapport qualité-prix doit avoir un sens – cela vaut autant pour les bons que pour les mauvais emplacements »

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